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Animaux sauvages et études sur le terrain

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On this page:ĚýLignes directrices gĂ©nĂ©ralesĚý´ĄĚýPermis et autorisations ´ĄĚý L’essentiel de la planification d’une Ă©tude ´ĄĚýFacteurs de stress ´ĄĚý±Ęľ±Ă©˛µ±đ˛ą˛µ±đ ´ĄĚýMarquage ´ĄĚýTransport d’animaux sauvages ´ĄĚýSĂ©curitĂ© sur le terrain ´ĄĚýLes trois R de la recherche sur la faune sauvage

Two birds resting on a tree branch outdoors

Les principes gĂ©nĂ©raux rĂ©gissant les soins aux animaux s’appliquent sans distinction aux vertĂ©brĂ©s sauvages, que ces derniers soient Ă©tudiĂ©s dans leur habitat naturel ou en laboratoire.Ěý

Le ou la scientifique qui a recours Ă  des vertĂ©brĂ©s sauvages doit se garder de le faire dans son propre intĂ©rĂŞt. Le retour de connaissances et de comprĂ©hension applicables Ă  l’espèce Ă©tudiĂ©e constitue une justification majeure de son utilisation. Ceux qui utilisent des vertĂ©brĂ©s sauvages doivent par ailleurs reconnaĂ®treĚý la nĂ©cessitĂ© d’une collaboration entre biologistes de la faune, Ă©cologistes, ethnologues et vĂ©tĂ©rinaires, afin de dĂ©finir correctement et de maintenir par la suite un Ă©tat de bien-ĂŞtre pour ces espèces. En raison de la diversitĂ© des vertĂ©brĂ©s sauvages utilisĂ©s en recherche scientifique, la plupart des renseignements qui suivent sont prĂ©sentĂ©s en termes gĂ©nĂ©raux plutĂ´t qu’en termes spĂ©cifiques. Cela dit, le chercheur ou la chercheuse et son personnel doivent connaĂ®tre les pratiques acceptables associĂ©es Ă  l’espèce qui les intĂ©resse.Ěý

Lignes directrices gĂ©nĂ©ralesĚý

Le chercheur ou la chercheuse :Ěý

  • doit identifier correctement les taxons Ă©tudiĂ©s et faire en sorte de choisir ceux qui permettront de confirmer ou d’infirmer ses hypothèses;Ěý

  • Ěýdoit s’assurer que le nombre d’individus prĂ©levĂ©s dans la nature est limitĂ© au minimum jugĂ© nĂ©cessaire pour atteindre les objectifs de l’étude;Ěý

  • doit s’assurer du statut du taxon Ă  Ă©tudier et veiller Ă  ce que le nombre d’animaux prĂ©levĂ©s dans la nature soit limitĂ© au minimum jugĂ© nĂ©cessaire pour atteindre les objectifs de l’étude ou de l’activitĂ© d’enseignement;Ěý

  • doit connaĂ®tre toutes les rĂ©glementations relatives aux animaux Ă©tudiĂ©s, obtenir tous les permis nĂ©cessaires pour mener Ă  bien les projets et respecter non seulement la lettre, mais aussi l’esprit de toutes les rĂ©glementations relatives Ă  l’espèce. Au Canada, la Loi sur la convention concernant les oiseaux migrateurs, la Loi sur l’exportation du gibier, les lois provinciales sur la faune et les ordonnances territoriales sur le gibier sont particulièrement pertinentes;Ěý

  • doit faire siennes les connaissances actuelles sur les rĂ©actions de l’espèce aux perturbations, sa sensibilitĂ© Ă  la capture, Ă  la contention et, le cas Ă©chĂ©ant, aux exigences en matière de maintient en captivitĂ©, avant d’entreprendre des Ă©tudes sur un vertĂ©brĂ© sauvage. Une attention particulière doit ĂŞtre accordĂ©e aux oiseaux et aux mammifères dont les petits ne sont pas autonomes;Ěý

  • doit ĂŞtre conscient des nombreusesĚý maladies et parasites transmissibles, ainsi que d’autres dangers associĂ©s auxvertĂ©brĂ©s sauvages, et ĂŞtre prĂŞt Ă  y faire face.Ěý

Les taxons menacĂ©s ou en voie de disparition ne doivent pas ĂŞtre prĂ©levĂ©s dans la nature (sauf dans le cadre d’efforts de conservation), ni importĂ©s ou exportĂ©s, sauf en conformitĂ© avec les dispositions de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacĂ©es d’extinction (CITES). Le ComitĂ© sur la situation des espèces en pĂ©ril au Canada () peut fournir des renseignements sur les taxons menacĂ©s.Ěý

La capture, la contrainte physique ou chimique, le maintien en captivitĂ©, la mĂ©thode de mise Ă  mort et le protocole expĂ©rimental ou d’observation ne devraient occasionner aucune douleur ou dĂ©tresse inutile Ă  l’animal.Ěý

Permis et autorisationsĚý

Une Ă©tude sur la faune sauvage nĂ©cessite l’obtention de permis et d’autorisations :Ěý

  • approbation du comitĂ© de protection des animaux de l’établissement;Ěý

  • permis fĂ©dĂ©raux;Ěý

  • permis provinciaux/territoriaux;Ěý

  • autorisation du conseil de bande;Ěý

  • autorisation du propriĂ©taire foncier;Ěý

  • permis relatif aux mĂ©dicaments vĂ©tĂ©rinaires;Ěý

  • Service canadien de la faune (SCF);Ěý

  • permis scientifiques;Ěý

  • permis pour les espèces en pĂ©ril;Ěý

  • accès aux terres fĂ©dĂ©rales;Ěý

  • permis de chasse;Ěý

  • permis CITESĚý

Selon la recherche menĂ©e, diffĂ©rents permis devront ĂŞtre obtenus avant mĂŞme que les travaux puissent commencer.Ěý

L’essentiel de la planification d’une Ă©tudeĚý

  • ConnaĂ®tre les espèces Ă©tudiĂ©es;Ěý

  • Consulter un vĂ©tĂ©rinaire ou d’autres experts;Ěý

  • Inclure une Ă©tude pilote, au besoin;Ěý

  • Utiliser la technique la moins invasive possible;Ěý

  • Éviter le plus possible de perturber les animaux et leur habitat;ĚýĚý

  • Abandonner l’étude en cas de conditions dĂ©favorables;ĚýĚý

  • Instaurer des mesures pour prĂ©venir les effets nĂ©fastes sur la population;Ěý

  • Utiliser au mieux l’information obtenue et rĂ©duire les rĂ©percussions sur les individus;Ěý

  • ConnaĂ®tre les causes de stress ou d’inconfort et les attĂ©nuer le plus possible; un animal en dĂ©tresse fournit de piètres donnĂ©es. Si des filets sont utilisĂ©s pour la capture, Ă©tablir une frĂ©quence d’inspection (si un animal est la proie d’un prĂ©dateur, vĂ©rifier les filets plus souvent ou les fermer. Les prĂ©dateurs qui vivent au sol – mĂŞme les grenouilles – peuvent capturer des oiseaux dans la partie la plus basse du filet; relever le filet peut rĂ©gler ce problème);Ěý

  • En prĂ©sence de jeunes non autonomes, d’espèces sensibles ou de lieux fragiles, prendre des prĂ©cautions pour Ă©viter toute perturbation (les mesures anti-prĂ©dation sont particulièrement importantes lors du piĂ©geage sur des sites de nidification, Ă  la fois pour les oiseaux pris au piège et pour les jeunes au nid).Ěý

  • En cas de remise en libertĂ© des animaux, Ă©tablissez un rapport sanitaire procĂ©dural afin de garantir qu’ils sont en bonne santĂ©. La plupart des recherches qui nĂ©cessitent la capture d’un animal sauvage supposent que l’individu sera retournĂ© dans son habitat naturel dans un Ă©tat aussi proche que possible de son Ă©tat initial. La myopathie de capture, Ă©galement connue sous le nom de myopathie de stress et de rhabdomyolyse d’effort, qui peut rĂ©sulter de la manipulation et de la capture, retarde, voire empĂŞche la remise en libertĂ© et peut mĂŞme entraĂ®ner la mort. Son traitement peut exiger l’administration de mĂ©dicaments, de supplĂ©ments nutritionnels et de minĂ©raux (vitamine E et sĂ©lĂ©nium), ainsi que de la physiothĂ©rapie et des massages.Ěý

Facteurs de stress :Ěý

  • Conditions mĂ©tĂ©orologiquesĚý

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  • Heure du jourĚý

ConsidĂ©rations gĂ©nĂ©rales sur le piĂ©geageĚý

  • Il est impĂ©ratif que tous les partis intĂ©ressĂ©s Ă©valuent au prĂ©alable les mĂ©thodes de piĂ©geage et les critères d’intervention prĂ©vus.Ěý

  • Quelles sont les mĂ©thodes de capture privilĂ©giĂ©es?ĚýĚý

  • Des filets dont les mailles sont de dimensions inadĂ©quates peuvent entraĂ®ner des blessures. Quelles sont les mesures de sĂ©curitĂ© Ă  prendre avec l’équipement en cas de piĂ©geage accidentel?Ěý

ConsidĂ©rations gĂ©nĂ©rales sur le marquageĚý

Les Ă©tudes qui font appel Ă  des techniques de marquage partent du principe que celles-ci n’affectent pas l’individu ou que leurs effets nĂ©gatifs sont nĂ©gligeables. Il est essentiel pour le bien-ĂŞtre des animaux et l’intĂ©gritĂ© de la recherche que les procĂ©dures de marquage ne perturbent pas le comportement, la physiologie ou la survie des individus.Ěý

Pour qu’une procĂ©dure de marquage soit efficace, elle doit rĂ©pondre le plus possible aux critères suivants :Ěý

  • Le marquage ne doit pas ĂŞtre source de gĂŞne ou d’irritation immĂ©diate ou Ă  long terme.Ěý

  • Le marquage doit ĂŞtre rapide et simple Ă  effectuer.Ěý

  • Le code de marquage (chiffres ou couleurs) doit ĂŞtre facile Ă  voir et Ă  distinguer.Ěý

  • Les marques doivent rester visibles sur l’animal jusqu’à ce que les objectifs de la recherche aient Ă©tĂ© atteints.Ěý

  • Le marquage ne doit avoir aucun effet nĂ©faste sur le comportement, la longĂ©vitĂ© ou la vie sociale de l’animal.Ěý

  • Tous les aspects de la procĂ©dure de marquage doivent ĂŞtre soigneusement consignĂ©s.Ěý

Transport d’animaux sauvagesĚý

Les protocoles et les objectifs de recherche nĂ©cessite souvent le transport d’animaux sauvages du point de capture vers une animalerie, un laboratoire ou des zones de relâchement Ă©loignĂ©es du site de capture. Le transport ne doit pas ĂŞtre pris Ă  la lĂ©gère, car la moindre dispersion peut bouleverser la territorialitĂ©, le comportement de nidification et de recherche de nourriture, ou le regroupement social. Le transport est Ă©galement source de stress. Dans la mesure du possible, demandez conseil, et en particulier des renseignements propres Ă  l’espèce, Ă  du personnel expĂ©rimentĂ©, tel que le personnel d’un zoo, des spĂ©cialistes de la rĂ©habilitation d’animaux sauvages agréés ou autres, concernant les techniques de transport et les signes de stress.Ěý

SĂ©curitĂ© sur le terrainĚý

ConformĂ©ment Ă  sa mission en matière de santĂ© et de sĂ©curitĂ©, Ă  ses politiques connexes et aux dispositions gĂ©nĂ©rales de la , l’Université °ÄżÍľş˛Ę tient Ă  prendre toutes les prĂ©cautions raisonnables pour garantir la santĂ© et la sĂ©curitĂ© de son personnel et de sa population Ă©tudiante.Ěý

La responsabilitĂ© de la sĂ©curitĂ© incombe d’abord aux acteurs du projet. Il Ă©choit en effet aux personnes qui supervisent et mènent directement la recherche sur le terrain d’assurer la sĂ©curitĂ©, conformĂ©ment Ă  la filière de responsabilitĂ© interne de l’UniversitĂ© °ÄżÍľş˛Ę en santĂ© et sĂ©curitĂ©, qui encadre la supervision, la responsabilitĂ© et l’obligation de rendre compte en matière de santĂ© et de sĂ©curitĂ©, quel que soit l’endroit.Ěý

Pour obtenir un complĂ©ment d’information ou connaĂ®tre les noms des personnes-ressources, veuillez consulter la page web de l’unitĂ© SantĂ© et sĂ©curitĂ© environnementales.Ěý

Le personnel qui administre les mĂ©dicaments aux animaux sauvages doit constamment actualiser sa formation et informer les autres membres de l’équipe des risques d’exposition. Pour peu qu’ils existent, des mĂ©dicaments antagonistes doivent ĂŞtre disponibles sur le terrain en quantitĂ© suffisante.Ěý

L’anesthĂ©sie des animaux sauvages en libertĂ© peut comporter un risque de blessures pour le personnel. Ces blessures peuvent ĂŞtre causĂ©es par les animaux eux-mĂŞmes, le matĂ©riel de capture ou l’exposition Ă  des mĂ©dicaments puissants. On doit tout mettre en Ĺ“uvre pour rĂ©duire le plus possible la probabilitĂ© de blessures lors de la contention chimique et de l’anesthĂ©sie d’animaux sauvages. Il incombe au chercheur ou Ă  la chercheuse de s’assurer que le personnel connaĂ®t les procĂ©dures en vigueur pour les espèces concernĂ©es et surtout les soins d’urgence Ă  apporter au personnel exposĂ© aux produits pharmaceutiques en cause. La formation des personnes autorisĂ©es Ă  utiliser des agents d’immobilisation doit inclure les premiers soins et les procĂ©dures d’urgence propres Ă  la rĂ©gion. Les membres de l’équipe de terrain doivent connaĂ®tre et maĂ®triser les techniques de premiers soins qui peuvent s’avĂ©rer nĂ©cessaires en cas d’exposition accidentelle. Comme les systèmes d’administration Ă  distance se prĂŞtent mieux Ă  l’administration de mĂ©dicaments concentrĂ©s, la plupart des mĂ©dicaments utilisĂ©s pour l’anesthĂ©sie des animaux sauvages sont extrĂŞmement puissants et prĂ©sentent des risques importants pour les personnes qui les administrent.Ěý

Les trois R de la recherche sur la faune sauvageĚý

D’après une Ă©tude scientifique ayant portĂ© sur les principes Ă©thiques de la recherche sur des animaux de laboratoire, le premier principe appelle au remplacement, ce qui, ces dernières annĂ©es, est devenu synonyme de substitution par des modèles non animaux tels que des cellules, des cultures tissulaires et des modèles informatisĂ©s. Ce principe a trouvĂ© une application pratique en recherche biomĂ©dicale. En recherche faunique, bien entendu, les animaux Ă©tudiĂ©s font l’objet de la recherche; ils n’en sont pas les sujets. Le remplacement est donc rarement une option dans ce type de recherche. Les Ă©cologistes du monde animal ont modĂ©lisĂ© certains aspects de l’écologie comportementale, mais les hypothèses Ă©laborĂ©es Ă  partir de modèles doivent un jour ĂŞtre testĂ©es sur le terrain pour que l’on sache dans quelle mesure ces modèles rendent vĂ©ritablement compte du comportement des animaux. Lorsque l’on Ă©tudie des espèces menacĂ©es, on utilise parfois des espèces Ă©troitement apparentĂ©es. En gĂ©nĂ©ral, cependant, le remplacement n’est pas une option en biologie de la faune.Ěý

Le deuxième principe – la rĂ©duction – suppose l'application de mĂ©thodes scientifiques permettant aux Ă©quipes de recherche de maximiser la quantitĂ© de donnĂ©es recueillies auprès de chaque animal, de sorte Ă  utiliser moins d’animaux pour mener Ă  bien un projet de recherche. Il s’agit donc d’avoir recours au nombre minimal d’animaux nĂ©cessaire Ă  l’atteinte des objectifs de l’expĂ©rience, ce qui passe par une planification statistique minutieuse. Les personnes qui n’ont pas de formation adĂ©quate en biostatistique devraient consulter un biostatisticien ou une biostatisticienne pour dĂ©terminer le nombre appropriĂ© d’animaux ou d’échantillons nĂ©cessaires Ă  l’étude. Une Ă©tude dont la taille de l’échantillon est inadĂ©quate et qui se solde par un Ă©chec, ou une Ă©tude qui ne peut ĂŞtre achevĂ©e ou publiĂ©e contribue dans les faits Ă  augmenter le nombre d’animaux utilisĂ©s sans apport de connaissances.Ěý

Le troisième principe – le raffinement – implique l’utilisation de mĂ©thodes propres Ă  attĂ©nuer le plus possible la douleur et la dĂ©tresse potentielles et Ă  amĂ©liorer le bien-ĂŞtre des animaux. Le raffinement devrait ĂŞtre le paradigme directeur de toutes les Ă©tudes sur la faune sauvage, d’oĂą le choix de la mĂ©thode qui permettra d’atteindre les objectifs tout en ayant le minimum de rĂ©percussions nĂ©gatives. Par exemple, il peut s’agir de rĂ©duire le temps de manipulation ou d’opter pour d’autres mĂ©thodes de prĂ©lèvement aux fins d’échantillonnage gĂ©nĂ©tique.Ěý


Fin de la section sur les animaux sauvages et les Ă©tudes sur le terrain.Ěý

Si vous le souhaitez, vous pouvez maintenant passer

Veuillez noter que vous devez passer le test en utilisant votre propre compte de courrier Ă©lectronique. Vous devez indiquer le laboratoire de recherche dans lequel vous travaillez ou le titre du cours pour lequel ce test est obligatoire (le cas Ă©chĂ©ant).ĚýĚý

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